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De nouveaux outils pour la recherche transverse entre le modèle animal et l’Homme


Le CEA-IMETI developpe des outils et des protocoles pour faciliter le recoupement des résultats expérimentaux obtenus sur des tissus animaux avec les résultats sur des tissus humains. La plateforme FlowCyTech propose le même marquage « 10 couleurs » pour suivre le fonctionnement des cellules d’Homme et de modèle primate au cours des études de caractérisation de la réponse immunitaire. ​

Publié le 22 mai 2013

​Les études expérimentales des cellules publiées par la communauté scientifique nécessitent une rigoureuse standardisation. La diversité des techniques et des méthodes rendent la comparaison des résultats difficile. Ce problème s’accentue quand il s’agit de comparer des résultats de tissus humains et de tissus de modèles animaux. La plateforme FlowCyTech du CEA-IMETI se dote de techniques et de protocoles transposables directement des uns aux autres. Ainsi, les chercheurs et les techniciens ont développé un marquage 10 couleurs pour suivre 10 paramètres dans certaines cellules du système immunitaire. Ces marqueurs sont les mêmes pour l’Homme et le modèle primate. Ils permettent d’étudier les mécanismes cellulaires en cytométrie de flux. Cette technique permet de trier les cellules et d’analyser leur fonctionnement grâce au marquage par fluorochromes des substances qu’elles produisent.

Ce protocole, adapté au cytomètre de flux de la plateforme FlowCyTech, a nécessité 1 an de mise au point. Il propose à la communauté scientifique une méthode standardisée pour l’étude des cellules humaines et animales. Il offre la possibilité de figer les cellules à un moment choisi, de les perméabiliser (par de petits trous à leur surface) de façon à accéder aux fonctions intracellulaires. Ce travail sera poursuivi par le développement d’un marquage 30 paramètres avec un équipement intégré récemment dans la plateforme FlowCyTech : le cytomètre de masse. Ce dernier suit à la trace les paramètres, non pas avec un marquage lumineux, mais avec un marquage aux métaux lourds détectable avec un spectromètre de masse. Théoriquement, les chercheurs pourront, à terme, marquer 100 paramètres différents.

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